Suite de mon intervention en Conseil municipal au sujet des priorités de J. Ceccaldi-Raynaud pour 2016 : après la sécurité, place à la solidarité!
Partie 2 : La solidarité
Le rapport :
Mon intervention :
Là encore, quelle ambition ? Promouvoir l’autonomie des personnes est une question importante, que nous aurions apprécié voir plus approfondie qu’à travers un simple « renouvellement des dispositifs ». Restructuration de la résidence Wallace, intéressant aussi mais ponctuel, quant au déménagement du CCAS, ce n’est pas ce que j’appelle une politique de solidarité ambitieuse.
Où est le quotient familial ? Plutôt qu’augmenter les tarifs des services de la ville indifféremment pour tous les Putéoliens, pourquoi n’instaurez-vous pas les tarifs différenciés en fonction des revenus de chacun ? Il s’agit d’une mesure de justice sociale, évidente : ce qui ont les moyens payent plein tarif, les autres bénéficient de tarifs réduits. Cela permettrait à tous les Putéoliens de pouvoir inscrire leurs enfants aux voyages organisés par la ville, aux activités périscolaires, au Conservatoire. Nous l’évoquions tout à l’heure, vous aimez reprendre les idées de l’opposition. Celle-là, je vous l’offre, de bon cœur ! Servez-vous.
La réponse de la Maire :
Mme Ceccaldi-Raynaud a commencé sa réponse par : “Tout d’abord, le quotient familial, ça n’existe plus, c’est ringard ce truc-là” (sic). La formulation est pour le moins malheureuse ! Mais elle cache une méconnaissance des dispositifs de solidarité : d’après la Maire de Puteaux, le quotient familial est ringard, il est remplacé par le “taux d’effort”. Elle nous prouve ainsi ne pas maîtriser le sujet, puisque le taux d’effort n’est rien d’autre qu’une application du quotient familial. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter le site de Thomas Puijalon qui le traite dans le détail.
Néanmoins, la bonne nouvelle est que l’utilisation du quotient familial est à l’étude pour les tarifs des cantines. J’espère que cette étude débouchera prochainement, et qu’elle sera étendue aux autres tarifs municipaux. Même s’il ne s’agit pour Mme Ceccaldi que d’un “détail” qui ne mérite pas selon elle de figurer dans ses priorités.