Francis Poézévara

Conseiller municipal à Puteaux

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Puteaux : le Conseil Municipal vu de la tribune

Joëlle Ceccaldi-Raynaud au Conseil Municipal de Puteaux

Joëlle Ceccaldi-Raynaud au Conseil Municipal de Puteaux

J’ai assisté hier pour la première fois au Conseil Municipal de Puteaux. Même si j’avais eu des échos de l’ambiance dans la salle et dans la tribune, j’ai été impressionné ! Petit retour sur une soirée haute en couleur.

L’intervention de Roland Castro

Je suis arrivé à la Mairie de Puteaux vers 19h50, soit 20 minutes après le début du Conseil. J’ai raté l’intervention de Frédéric Chevalier, ex-colistier de Puteaux Ensemble qui a rejoint sans surprise la majorité de Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Vous en retrouverez tous les détails sur le blog de Régis Sada. En revanche, j’ai pu assister à l’intervention de Roland Castro, qui a défendu son projet de boulevard circulaire remis à niveau du sol. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas l’ensemble des éléments du projet, mais les explications de l’architecte m’ont parue relativement floue. Je ne vois pas encore comment le nouveau boulevard participera à l’amélioration des déplacements piétons de Puteaux Centre à la Défense, ni comment il améliorera le cadre de vie des résidents. Il faudra sans doute attendre des éléments plus précis (comme la concertation des Putéoliens – qui n’en porte que le nom – qui aura lieu d’ici cet été).

Dans la tribune publique, environ 25 personnes assistaient aux débats. A vue d’oeil, il y avait environ 70% de femmes, et les âges allaient de 20 à 70 ans. Pour la première partie de la soirée (les débats avec Roland Castro), l’assemblée était à peu près calme (même si on entendait certain(e)s grommeler de temps à autres).

Roland Castro

Roland Castro

Le retour à l’ordre du jour, et le réveil de la tribune

Tout cela a bien changé à partir du moment où M. Castro a quitté la salle, et que le Conseil a repris son cours normal.

Et ce dès la question trois, qui concernait le “Procès verbal de la séance du Conseil Municipal en date du 27 Mars 2009”. Alors que la parole est donnée à l’élu Modem Christophe Grébert, cinq ou six personnes commencent à grogner. Le centriste demande que soit publié un procès verbal plus détaillé, retraçant les différents débats, et ne se contentant pas de relever les décisions, sans explication des votes. Cette demande m’a semblée légitime, mais n’a apparemment pas plu à certains autres spectateurs qui, sans écouter l’intervention, se sont mis à s’esclaffer, et à lancer des mots – sans doute très intéressants et très profonds – qui étaient malheureusement inintelligibles. J’ai trouvé cela assez amusant – au début. Parce que les choses se sont gâtées ensuite.

La vidéo “protection”

La question 5 concernait l’appel d’offre pour la maintenance du système de vidéo surveillance de la ville (démagogiquement appelé “vidéo protection”). Nous avons assisté à deux interventions assistantes. Le premier à s’exprimer était à nouveau l’élu Modem C. Grébert. Ce qui est dommage, c’est qu’il a soulevé certains points qui étaient importants, comme le coût des installations ou le fait que Puteaux ait proportionnellement 8 fois plus de caméras qu’une ville ultra-sécuritaire comme Nice, mais qu’il a aussi tenus des propos blessants à l’égard des personnes chargées de contrôler les écrans, qui ne seraient “devant leurs écrans qu’une heure sur trois”. Il ne faut pas se tromper d’adversaire, et combattre ceux qui mettent le système en place plutôt que ceux qui reçoivent comme mission de s’en servir.

Stéphane Vazia, élu PS au Conseil Municipal

Stéphane Vazia, élu PS au Conseil Municipal

L’intervention de l’élu PS Stéphane Vazia a permis de remettre la vidéo surveillance dans son contexte, en rappelant que toutes les études sur le sujet montrent que les caméras ne participent aucunement à la baisse de la délinquance. Vous retrouverez bientôt son intervention sur VivreEnsembleAPuteaux.com.

La réponse de la Maire a été risible. Elle a commencé par stygmatiser “les jeunes”, parce que ce sont eux que les caméras traquent. “Cela permet de voir les jeunes qui se droguent”, “parce que ce sont les jeunes qui se droguent“, a-t-elle déclaré. Le genre de déclaration à vous donner la nausée. Puis de s’en prendre aux habitants de Nanterre. Pourquoi la droite cherche-t-elle toujours à monter les gens les uns contre les autres ?

L’Agenda 21

C’est lors des questions concernant l’Agenda 21 que mes voisins se sont vraiment réveillés. Et pour dire quoi ? Dès que l’un ou l’autre a abordé la question de la “prairie des papillons”, MM. Grébert et Vazia s’en sont pris pour le grade. “Ca les chenilles, il en a chez lui parce qu’il ne lave pas”. “Il en a déjà sur lui des chenilles et des papillons, ça devrait lui suffire !”. D’une part, cela n’a strictement aucun sens. Je ne vois pas en quoi les chenilles ou les papillons seraient un signe de “saleté”, comme semblait le sous-entendre mon brillantissime voisin. Et cela permet de voir un peu le niveau des attaques qui ont fusé.  Que voulez-vous faire, que voulez-vous dire à des personnes comme cela ? Et encore, ce n’était pas le clou final.

Agenda 21, le logo

Agenda 21, le logo

Cette question de l’Agenda 21 a permis aux élus socialistes de mettre en évidence le manque de professionnalisme de la Mairie. Alors que la Mairie se vante de mettre en place une démarche d'”amélioration continue”, M. Vazia demande quels sont les indicateurs permettant d’encadrer cette démarche. Aucun. Aucun chiffrage non plus des actions à mener. C’est bien beau d’employer des mots à la mode, encore faut-il connaître les principes qu’il y a derrière. Comment peut-on espérer mettre en place un cycle d’amélioration continue si on ne sait pas où on en est, et où on va ? Sans compter le retard accumulé par la Mairie, alors que d’autres villes en sont déjà à leur deuxième programme d’Agenda 21.

La fin du Conseil

Le Conseil s’est continué dans le même esprit. Dès que la parole était donnée à l’un des membres de l’opposition, des cris/exclamations s’élevaient à côté de nous. Autre point relativement pénible, certaines personnes étaient apparemment présentes par obligation plus que par choix. Elles ont ainsi passé tout le conseil à rigoler, discuter du dernier album d’Untel, ou à faire des signes de la main aux différents adjoints au Maire. Il faudra leur dire que leur présence n’est pas obligatoire, et qu’elles seraient beaucoup mieux chez elles autour d’un verre pour papoter. A moins que l’on ne les incite très fortement à venir ?

Je pourrais encore en dire beaucoup sur ce conseil. Mais je conclurai sur une pensée très profonde livrée par l’une des supportrices de la Mairie en fin de Conseil. Pour rappeler le contexte : Sylvie Cancelloni venait de faire une intervention (pas forcément très pertinente, mais ce n’est pas le sujet) sur l’attribution d’une subvention à “Musicarte”, au cours de laquelle sa langue avait légèrement fourché : elle avait dit “depuis novembre 2009” à la place de “depuis novembre 2008”. Que n’a-t-elle pas dit ! Enfin un élément du débat que les supporters ceccaldistes comprennent ! Alors que l’un gueule littéralement “2008 !” (à plusieurs reprises, jusqu’à la levée du Conseil, sans être le moins du monde inquiété par les policiers municipaux qui sont pourtant là pour ça), l’autre déclare, solennelle :

“Ils sont dans l’opposition, donc c’est normal qu’ils cherchent la petite bête. Mais elle est inintelligente : elle a dit “depuis novembre 2009″ alors qu’on est en mars 2009 !”.

Merci, merci pour ce moment d’intense rigolade !

Puteaux : les dossiers litigieux

Vivre Ensemble à Puteaux

Vivre Ensemble à Puteaux

Les élus socialistes au Conseil Municipal de Puteaux ont publié un certain nombre d’articles sur les points litigieux évoqués lors du Conseil du 27 mars.

Tout d’abord, c’est Nadine Jeanne qui dénonce la hausse des impôts à Puteaux, que la Mairie de Puteaux s’est employée à cacher.

Les trois élus reviennent ensuite sur leur décision de voter contre l’ensemble des délibérations, notamment à cause de l’envoi des dossiers à la dernière minute afin qu’ils ne puissent pas les étudier convenablement.

Sont ensuite publiées les interventions en séance de Stéphane Vazia et de Nadine Jeanne.

Enfin, ils reviennent plus particulièrement sur quatre dossiers particulièrement contestables : les acquisitions litigieuses de la Mairie, les nouveaux coûts supplémentaires du Palais de la Médiathèque, l’inégalité de traitement entre la FCPE et la PEEP, et enfin, la modification du POS, dont le dossier n’est pas mis à disposition des élus qui doivent le voter !

Retrouvez la suite des aventures de la Mairie de Puteaux dès ce soir pour le Conseil Municipal d’avril !

Puteaux – Joëlle Ceccaldi-Raynaud : Députée, mais pas trop

Joëlle Ceccaldi-Raynaud - Députée-Maire de Puteaux

Joëlle Ceccaldi-Raynaud - Députée-Maire de Puteaux

Vincent Nouzille, auteur en 2006 de Députés sous influence, publie aujourd’hui sur le site Lesinfos.com les statistiques de l’activité des députés à l’Assemblée Nationale. C’est suite au récent revers de la majorité sur la loi Hadopi qu’il a eu l’idée de rassembler toutes les informations présentes sur le site de l’Assemblée Nationale, afin de faire un classement des députés les moins actifs de l’Hémicycle.

Chacun s’amusera évidemment à chercher son député dans la liste, et à traquer quelques “grands” noms parmi les “députés fantômes”. A Puteaux, nous sommes évidemment représentés à l’Assemblée par notre maire, Mme Ceccaldi-Raynaud (qui n’est pas passé loin de laisser son siège à Sarkozy Junior). Et comme on pouvait s’y attendre, elle sort tout juste des 20% des députés ayant le moins participé aux débats depuis le début de la législature. Elle fait donc moins bien que 461 de ses collègues.

Petite question : à quoi sert-il d’être élu si ce n’est pour participer au débat ? Avec une unique participation en séance, la députée-maire de Puteaux ne fait même pas le strict minimum. Mais, comme le rappelle l’auteur de l’article, les députés ne sont pas payés en fonction de leur présence et participation ! Ceci étant dit, elle fait tout de même mieux (selon le classement) que Patrick Balkany, son collègue de Levallois, qui pointe juste au-dessus d’elle.

De l’autre côté du classement, parmi les députés les plus actifs, on retrouve sans surprise Didier Migaud (PS), le président de la commission des finances, suivi de Patrick Ollier (UMP), président de la commission des affaires économiques, de Pierre Méhaignerie (UMP), président de la commission des affaires culturelles et sociales, et enfin Jean-Pierre Brard (PC), dont je vous parlais précédemment.

Après Puteaux, je finis, affinités oblige, par les députés de la 3è circonscription de l’Isère (Grenoble), Michel Destot, qui arrive péniblement à la 186è place, et celui de la 5è circonscription de la Manche (Cherbourg), Bernard Cazeneuve, qui lui pointe à une bonne 477è place !

La liste complète est disponible ici.

Le livre noir des villes de gauche

"Le livre noir des villes de gauche" de l'UMP

“Le livre noir des villes de gauche” de l’UMP

Les élections européennes approchant, l’UMP a sorti hier son “livre noir des villes de gauche“. Après le “livre noir des régions socialistes”, c’est donc aux municipalités socialistes que la droite s’attaque. J’aurais pu ne pas en parler pour ne pas lui faire de pub, mais ce livre m’a tellement amusé que je ne résiste pas au plaisir de le faire !

S’opposer pour s’opposer

Et en effet, ce livre est amusant à plus d’un titre. Tout d’abord, alors qu’on entend régulièrement l’UMP raconter “le PS, c’est l’opposition permanente”, ou bien dire que nous n’avons pas de propositions, ils se livrent à une critique en règle – absolument non constructive – de la gestion de la Gauche dans les villes. Cela prouve, s’il y avait besoin, qu’ils n’ont actuellement aucune idée à défendre, alors que le PS, à travers son Manifesto, a établi un programme concret, aux propositions ambitieuses et solides. On comprend alors que la droite en soit réduite au dénigrement systématique, quand elle n’a toujours pas réussi à mettre en place ses listes pour les élections, ni un programme autre que “Non à la Turquie !”.

Des critiques absurdes et sans fondement

Ceci dit, si leurs critiques étaient fondées, on pourrait comprendre qu’ils sortent ce livre. Mais c’est là le second point amusant ! Je n’ai lu pour l’instant que les critiques de Grenoble et Paris, et j’ai beaucoup ri.

Grenoble

Grenoble

Pour Grenoble, Fabien de Sans Nicolas commence par remettre en cause l’arrivée de Michel Destot à la tête de la ville. Alors qu’Alain Carignon serait devenu maire héroïquement, Michel Destot n’y serait arrivé que grâce à une “bonne fée”. Est-il nécessaire de rappeler que Carignon croule à l’époque sous les “affaires politico-judiciaires”, qui font de lui l’un des politiques les plus malhonnêtes de son époque ? Qu’il a été condamné à 5 ans de prison (notamment) pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins ?

Le reste du texte de Fabien Sans Nicolas a du mal à attaquer la politique de Michel Destot. Il passe rapidement sur ses deux premiers mandats (et donc sur 12 ans de la ville), pour ne s’attarder qu’à la première année du nouveau mandat. Et que lui reproche-t-il alors ? Il lui reproche, je cite, de “ne pas avoir su anticiper la crise”. Ce constat est particulièrement ironique, à deux égards. Premièrement, si la Droite n’a jamais imaginé un seul instant que le modèle libéral conduirait à la crise, la Gauche l’a toujours dénoncé ! L’hôpital se moque-t-il de la charité ? Et deuxièmement, qui, il y a un an, aurait pu prévoir que la crise économique serait si rapide et si forte ? Personne.

Enfin, dernier point sur lequel l’UMP attaque Michel Destot : “il a conduit Grenoble à un échec cuisant lors de la désignation de la ville qui représentera la France à l’organisation des Jeux Olympiques de 2018”. Apparemment, F. de Sans Nicolas ne s’est pas beaucoup intéressé au dossier ! En effet, comme je le précisais dans l’article sur les candidatures aux JO, après étude des dossiers par la commission, Grenoble était en tête ! Ce qui signifie que la capitale des Alpes avait le meilleur dossier sur le fond. Si Annecy a finalement été choisie, c’est grâce au vote des membres du CNOSF, vote qui résulte plus du sentiment personnel que de l’étude technique. Comme “échec cuisant”, on a vu pire !

Paris

Paris

Pour Paris, je la ferai courte, car la critique est encore plus caricaturale ! Il est reproché à Bertrand Delanoë d’être “un maire moderne, soucieux des problèmes économiques et désireux de promouvoir l’art et la culture“. Et de rappeler la mise en place des Vélib‘, l’organisation des Nuits Blanches, ou encore Paris Plage… Pire encore, Delanoë a – quelle hérésie -, créé des emplois ! L’UMP est donc le seul parti qui, à l’heure où le chômage explose, déplore la création de 8 000 postes de fonctionnaires.

Enfin, dernier point dénoncé par la Droite, le PS à paris, “au nom de l’idéologie socialo-verte”, a privilégié le déplacement en transports en commun plutôt que le déplacement en voiture. Qui aujourd’hui s’oppose encore à cela ? L’UMP nous fait une belle démonstration anti-écologique, à l’heure où le développement durable et l’empreinte de l’Homme sur la planète sont sur toutes les lèvres.

Et Puteaux, dans tout ça ?

Puteaux

Enfin, la lecture de ce document est d’autant plus “amusante” pour les Putéoliens. Lorsque l’on compare les critiques formulées par le parti de Joëlle Ceccaldi-Raynaud avec la politique que celle-ci met en place dans notre ville, on hallucine. Que ce soit sur l’augmentation des impôts (votée lors du dernier Conseil Municipal), le budget “petits fours” (qui est toujours cité ironiquement par nos voisins), les logements sociaux (dont le pourcentage baisse chaque année, et qui sont souvent insalubres), le mépris de l’opposition (dont les questions ont par exemple été zappées lors du Conseil Municipal de janvier), etc., Puteaux fait bien pâle figure à côté des villes socialistes. A quand le livre noir de Puteaux ?

Un livre inutile

Pour conclure, je dirais qu’il est logique que ce livre noir soit plus que bancal : il est bien difficile pour la Droite de critiquer les mairies socialistes, dont la gestion est bien meilleure que la leur. Mais alors, pourquoi tout de même essayer de faire un livre noir sur ce sujet ? S’abstenir aurait sans doute été la meilleure solution, surtout à la veille d’un rendez-vous électoral !

Petit bonus : on remarquera l’extrême démagogie de “l’ouvrage”. A aucun moment, le logo UMP n’apparaît, ou le parti n’est cité. Volonté affichée de faire croire aux Français qu’il s’agit d’un livre indépendant, alors qu’il a été effectué par le parti de la majorité, et que tous les témoignages sont écrits par les candidats de droite ayant perdu les élections municipales !

ESWC : Games-Services fait faillite

Games-Services

Games-Services

Tremblement de terre dans le monde du sport électronique : Games-Services, la société organisatrice de l’ESWC (la Coupe du Monde de Jeux Vidéo) a mis la clé sous la porte hier, et a été placé en liquidation judiciaire.

Vendredi dernier, nous apprenions que la Coupe de France des Jeux Vidéo, qui sera organisée à Puteaux cette année, serait organisée non pas par les fondateurs de l’événement (Matthieu Dallon et sa bande), mais par l’APSE, l’Association pour la Promotion des Sports Electroniques. Ceci venait confirmer le fait que Games-Services connaissait d’énormes difficultés financières, et laissait présager un avenir tumultueux pour la société française.

Et en effet, il n’a pas fallu attendre longtemps : depuis hier, le communiqué suivant est affiché en page d’accueil du site :

Paris, le 5 avril 2009
La société Games-Service SA cesse ses activités. Sa liquidation judiciaire a été prononcée au Tribunal de Commerce de Paris le 30 mars 2009. En conséquence, l’ensemble des salariés, dont les dirigeants, ont été démis de leurs fonctions et licenciés par l’administration judiciaire le 2 avril. Le processus de liquidation qui s’ouvre cette semaine aura notamment pour objectif d’organiser une éventuelle reprise ou revente des actifs, dont La Coupe du Monde des Jeux Vidéo, Le Mondial du Gaming, le magazine Overgame.

ESWC - La Coupe du Monde des Jeux Vidéo

ESWC - La Coupe du Monde des Jeux Vidéo

C’est une page de l’histoire des jeux vidéo qui se tourne. Games-Services a été fondée en 2000, sous le nom de Ligarena. Organisant au départ de simples LAN, elle est devenue depuips 2003 l’un des, sinon LE principal acteur du sport électronique, à travers l’organisation d’événements tels que l’ESWC (6 éditions), le Mondial du Gaming (3 éditions) et les Masters ESWC (2 éditions). Ces événements se déroulaient traditionnellement à Paris (dans des lieux comme le Palais Omnisport de Bercy, le Carroussel du Louvre ou encore le parc des expositions  de la porte de Versailles), avant de s’exporter l’année dernière aux USA.

Ayant été moi-même employé de Games-Services pour l’ESWC 2006, la nouvelle me touche particulièrement. Elle pointe du doigt les faiblesses du modèle économique des acteurs du Sport Electronique, qui repose uniquement sur la publicité et le sponsoring. En cette période difficile, les sponsors deviennent plus durs à trouver, et les compétitions de jeux vidéo sont touchées de plein fouet. D’autant qu’elles n’ont pas l’assise que peuvent avoir les compétitions de football, tennis, voile, etc.

La question qui est sur toutes les lèvres à présent : Games-Services va-t-elle trouver un repreneur ? Si non, qui pourra la remplacer au niveau français, puis au niveau mondial ? La Coupe de France, qui se déroulera les 30 et 31 mai à Puteaux, apportera sans doute un élément de réponse.

En savoir plus :

Games-Services, Wikipédia
Games-Services, le site officiel
L’APSE organisera la CDF 2009, par eSportsFrance
Games-Services en liquidation judiciaire, par eSportsFrance

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