Francis Poézévara

Conseiller municipal à Puteaux

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Tractage au marché des Bergères

Tractage au marché des Bergères à Puteaux

Les militants des sections de Puteaux et Suresnes étaient ce matin sur le marché des Bergères afin de présenter le projet du Parti Socialiste et de Jean-Paul Huchon aux Putéoliens. Retrouvez-nous dès demain au marché Chantecoq !

Xavier Iacovelli, Secrétaire de section et conseiller municipal de Suresnes, et Chloé Trividic, conseillère municipale de Suresnes

Xavier Iacovelli, Secrétaire de section et conseiller municipal de Suresnes, et Chloé Trividic, conseillère municipale de Suresnes

Emmanuel Duval, militant du PS Puteaux

Emmanuel Duval, militant du PS Puteaux

Distribution du projet socialiste pour la région au marché des Bergères

Distribution du projet socialiste pour la région au marché des Bergères

En route vers les années 10…

Sarkozy lors de son allocution du 31/12/2009 (© AFP photo AFP)

Sarkozy lors de son allocution du 31/12/2009 (© AFP photo AFP)

Cette fois, ça y est : 2009, c’est fini ! Avec le début de la nouvelle année viennent évidemment les bonnes résolutions… Ma première pour 2010 est de reprendre ce blog là où je l’avais laissé il y a six mois. J’en profite au passage pour vous souhaiter à tous une excellente année, et pour vous remercier d’avoir été si nombreux à venir – et revenir – me lire !

Il y aurait beaucoup à dire sur la fin d’année politique, que ce soit concernant les ratés du gouvernement – et de N. Sarkozy, ou bien les dernières réformes bidons…

Côté ratés de l’UMP, le pseudo-débat sur l’identité nationale a simplement permis à l’extrême droite de se faire entendre à nouveau. Depuis qu’ils votent pour Sarkozy, on avait presque oublié qu’on avait nos fachos bien de chez nous ! Pas de doute, ils sont encore là !

Il y a également les textes rejetés… La taxe carbone bien sûr, retoquée par le Conseil Constitutionnel, mais ce n’est pas tout ! Le charcutage électoral, que je dénonçai en avril dernier, n’a pas été voté à cause d’une “erreur” d’un sénateur centriste. Heureusement qu’il n’y a le choix qu’entre “je vote pour” et “je vote contre”, on n’imagine pas la galère sinon !

Et comment ne pas parler de l’échec personnel du président concernant le sommet de Copenhague ? Pourtant, il avait tenté de nous refaire le coup de la Géorgie ou de la crise financière : je m’affiche à outrance dans tous les médias, je parle, je parle, et je m’attribue tous les mérites. Moi je. Pas de chance cette fois-ci ! La préparation était pourtant bien menée, avec une jolie récupération du sujet une semaine avant le début du sommet, quand les journaux commençaient à en parler. Mais voilà, le sommet a été un échec. C’était quitte ou double, et on comprend mal que ses conseillers n’aient pas vu venir le coup…

Ca plus ça plus ça, voilà que la cote de N. Sarkozy replonge. C’est compréhensible, mais ça n’empêchera pas l’UMP d’arriver en tête au premier tour des prochaines élections dans un certain nombre de régions, à commencer par l’Ile-de-France. A quand la prise de conscience générale ?

Dans le registre comique, impossible de ne pas mentionner les lois qui sont passées ces derniers jours… La plus stupide (oui, le terme est bien stupide) est sans doute l’interdiction d’avoir le visage entièrement couvert dans l’espace public. Qui pourra m’expliquer l’intérêt de ce texte ? Bon évidemment, ils ont fait d’une pierre deux coups : plus de burqas, plus de cagoules dans les manifestations. Et même pas d’accusation de racisme, ou d’islamophobisme ! Par contre, qu’advient-il du malade de la grippe qui porte son masque ? Sera-t-il hors-la-loi à partir du moment où il aura mis sa capuche ? Attention aussi pour les enterrement de vie de jeune fille/garçon ! Pas de masques ou de déguisement, sinon, hop, prison ! Et pour Halloween et le carnaval ?

Evidemment, la solution, c’est d’arrêter de faire la fête. Espèce de feignant, retourne bosser ! De toute façon, les feux d’artifice sont maintenant interdits dans l’espace public. Sur ce coup, il faut saluer B. Hortefeux, qui réussit un joli coup en rendant la loi applicable le 31 décembre au matin ! On peut espérer que la plupart des français (et surtout, quelle horreur, des jeunes) n’aient pas eu vent de cette nouvelle interdiction, et qu’ils aient ainsi contribué au renflouement de l’Etat en participant au remboursement de la dette !

Comme je disais, il y a beaucoup de choses à dire sur la fin d’année politique. Faut-il en rire ou en pleurer ? Rions-en encore un peu, bientôt la question ne se posera plus !

Heureusement, à Puteaux, on est gâté. J’aurais vraiment passé un mauvais Noël si je n’avais pas reçu le père Noël articulé offert gracieusement par la Mairie à tous les Putéoliens ! Bon évidemment, j’aurais préféré que la majorité arrête de censurer la tribune socialiste dans Puteaux Infos, mais on n’en est pas encore là !

Bref, il y a encore du boulot…

Un dimanche de vote à Puteaux

La Mairie de Puteaux

La Mairie de Puteaux

Mandataire de la liste PS pour les élections européennes à Puteaux, j’étais donc délégué de cette liste dimanche dans trois bureaux de vote. Pour ceux qui connaissent un peu la ville, il s’agissait des bureaux 2 et 3 à la Mairie, et 25 au Palais des Arts.

On lit un peu partout que l’exercice de la démocratie à Puteaux est difficile. Intimidation, disparition des bulletins, influence des électeurs, méconnaissance des principes démocratiques, j’ai testé pour vous.

08h00. Je me rends tout d’abord au bureau n°3, qui est également le bureau dans lequel je vote. J’effectue mon devoir civique, puis me présente à la présidente du bureau. Les sourires s’éteignent lorsqu’ils apprennent que je suis délégué non-UMP. Toutefois, les échanges restent courtois. Tout est en ordre dans le bureau.

09h00. Je me rends au bureau n°2. Je salue le président du bureau de vote, l’ex 1er adjoint au Maire Gaston Garino. L’accueil est beaucoup plus froid que précédemment. La chef de centre me lance un regard méprisant, et me dit, glaciale : « je vous préviens, si vous n’êtes pas là pile à l’heure de la clôture, je ne vous note pas sur le PV ». Le ton est donné.

J’inspecte rapidement la table des bulletins, pour vérifier qu’il n’en manque pas. « Ne restez pas devant la table pour qu’on ne vous confonde pas avec les électeurs », me lance la chef de centre. Elle ne connaît donc pas le code électoral, qui indique qu’un délégué peut aller à sa guise dans les bureaux de vote, excepté derrière les tables. C’est précisément ce qui nous permet de vraiment contrôler la régularité des opérations.

Pourquoi une telle agressivité de sa part ? Ceci dit, venant d’une chef de centre qui ne connaît pas le code électoral, on comprend qu’elle puisse être déstabilisée à l’idée d’être surveillée.

10h00. Je retourne au bureau n°3. Une file d’électeurs se tient maintenant devant la table des bulletins. Lorsque je l’examine, surprise ! Les bulletins PS ont disparu. Lorsque je le fais remarquer aux membres du bureau, ils essaient d’esquiver : « On ne doit plus en avoir ». Le PS manquerait de bulletins 2h après le début du scrutin, alors qu’à peine 100 personnes sont venues voter ? « Ah tiens non il en reste ». Comme par hasard.

10h15. Je rends visite au bureau de vote n°25, pour lequel nous avons nommé une assesseur. J’y retrouve un délégué MoDem. L’accueil est bien meilleur qu’à la Mairie. Comme dans les deux autres bureaux, rien n’indique que certaines listes n’ont pas déposé de bulletins, ce qui n’est encore une fois pas conforme. Les membres du bureau y remédient sans causer de problème.

L’organisation du bureau de vote est étrange. L’assesseur en charge du cahier est malentendante, et notre assesseur est obligée de crier les numéros plusieurs fois pour qu’elle l’entende. Ayant droit au passage aux remarques désobligeantes de la première. De plus, évidemment, les deux clés de l’urne sont gardées par les deux conseillers municipaux UMP. Sait-on jamais.

11h00. Je retourne à la Mairie. Aucun incident particulier n’est à signaler.

15h00. Une électrice du bureau n°6 nous signale qu’il n’y a pas de bulletin PS disponibles dans son bureau. Je m’y rends donc en courant. Comme par hasard, un tas de bulletins PS deux fois plus haut que les autres est présent sur la table. Les membres du bureau tentent de me faire croire qu’il y en a toujours eu. On imagine pourtant mal que l’électrice ait pu les rater, étant donné qu’ils dépassent largement tous les autres tas de bulletins. Combien d’électeurs ont-ils ainsi empêché de voter PS ?

15h30. Me voici de retour dans le bureau n°2, sur lequel j’ai décidé de me concentrer, étant donné l’accueil que j’y ai reçu le matin même. J’y assiste à un défilé des conseillers municipaux de la majorité, qui viennent discuter derrière les tables, se donnent de franches accolades, alors qu’ils n’ont absolument pas le droit d’entrer dans le bureau. Difficile de ne pas voir la présence de ces élus UMP pour les électeurs qui se présentent. Mais ils agissent comme s’ils étaient en terrain conquis. Que des élus méprisent ainsi le code électoral, c’est tout simplement inacceptable !

Marianne a eu les oreilles qui ont sifflé à Puteaux dimanche !

Marianne a eu les oreilles qui ont sifflé à Puteaux dimanche !

17h00. Deux militants UMP entrent dans le bureau, et saluent M. Garino. Ils commencent à discuter à voix haute, sans aucun respect pour les électeurs présents. L’un lance, très fort pour que tout le monde l’entende, « mais vous savez, moi j’ai voté ce matin, et bien sûr j’ai voté pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud ». Je leur demande alors aimablement de continuer leur discussion dehors. « T’es qui toi, je te connais pas ! Alors rien à foutre, je continue à discuter ici, et si ça te plaît pas tu pourras le mettre dans le procès verbal ! ». Ce que je demande évidemment à faire. « Le procès verbal, c’est à la clôture, pas avant ! », me répond-on. Erreur : les délégués peuvent signaler à tout moment tout incident. Sinon, quel est l’intérêt de surveiller plusieurs bureaux, sachant qu’on ne peut assister qu’à une clôture ? L’UMP local a décidément bien du mal avec la démocratie.

Les deux individus continuent à discuter avec le président du bureau de vote, qui ne fait rien pour les faire sortir, ce qui était son devoir. Ces complicités malsaines sont écœurantes.

Suite à leur sortie, les membres du bureau de vote viennent me voir tour à tour pour essayer de me convaincre de ne pas écrire dans le procès verbal.

« Vous savez, il ne parlait pas de ce matin, JCR n’est pas candidate, elle est même très éloignée du scrutin », me dit l’un.

« Ca sert à rien d’écrire dans le procès verbal. Le préfet ne le lira pas de toute façon. », me dit M. Garino, ex 1er adjoint à la mairie et président du bureau de vote. Quelle vision de la démocratie !

Je demande à nouveau à écrire dans le procès verbal, ce qui m’est refusé. « A la clôture ! ».

17h30. Le bureau reçoit un coup de téléphone, vraisemblablement de la Mairie. « Est-ce que Grébert est passé ? ». La Mairie est en train de faire le tour des bureaux, afin de savoir si l’un des conseillers municipaux de l’opposition est entré dans les bureaux de vote. Il n’en a en effet pas le droit. Je suis curieux de voir ce qu’ils vont en sortir, sachant que TOUS les conseillers municipaux de la majorité, et même les simples militants, sont passés dans les bureaux pour « se montrer ».


18h00. Je fais un dernier tour dans le bureau n°25. Une personne discute avec le président du bureau : « vous savez ici c’est un fief… Venez à l’extérieur, je vais vous raconter ! ». Le président, se sachant observé par notre assesseur, élude : « je n’ai pas le droit de sortir… ». Cela aurait été intéressant de savoir ce qu’il y avait de si important à raconter sur les électeurs UMP du bureau de vote… Encore un dossier que nous ne connaîtrons pas avant d’entrer à la Mairie.

Anecdote : alors qu’il s’agit d’un « fief » UMP, les membres du bureau se permettent des commentaires désobligeants après chaque passage d’un électeur. « Encore un cas social ! », disent-ils souvent. Affligeant.

19h00. Je reviens au Bureau n°2 pour assister à la fin du scrutin. A 19h45, la chef de centre fait entrer ses assesseurs, qu’elle « garde sous le coude », me dit-elle, pour être sure qu’ils soient d’accord avec elle.

20h00. Le dépouillement commence. Les assesseurs sont évidemment tous clairement UMP. « T’as qu’à mettre tout UMP », plaisante l’un avant de voir que je contrôlais le dépouillement. Les opérations sont relativement difficiles, mais se terminent au final en moins d’une heure.

Vient le moment de remplir le procès verbal. Les membres du bureau prennent leur temps au maximum, espérant que je change encore d’avis. Quand ils me laissent enfin y accéder, le personnel de la mairie est déjà en train de ranger les tables. Je prends néanmoins mon temps pour remplir mes observations.

Intrigués, le président et la chef de centre restent derrière moi pendant que j’écris, grommelant. Ils n’ont visiblement pas l’habitude d’être contredits. La chef de centre me presse « bon ça va peut-être aller là, il est tard ». Je lui rétorque que, s’ils avaient suivi les procédures normales, je l’aurais fait pendant la journée et on aurait gagné du temps. « Oui mais c’est moi qui décide, et si vous n’êtes pas content c’est la même chose ! », s’énerve M. Garino.

Lorsque je termine le remplissage du bureau de vote, il vient me voir, visiblement énervé, et me répète ce qu’il m’a dit l’après-midi : « Voilà vous êtes contents ? Vous avez perdu votre temps là ! Le préfet n’en a rien à faire de ce que vous mettez. Vous venez de perdre votre temps. Vous savez que ça n’a servi à rien ? ». Il semble hors de lui, et devient très agressif.

Le préfet ne lira peut-être pas mes commentaires. Mais le simple fait d’avoir bousculé les petites habitudes nauséeuses de ces personnes me fait penser que je n’ai pas perdu mon temps. La démocratie est une leçon que Puteaux doit encore travailler.

Edité le 12/06 : Afin que cet article ne soit pas mal interprété, je tiens à préciser que mes reproches et suspicions ne concernent pas le service élection de la Mairie. Ce service a en effet très bien fait son travail, et je l’en remercie, en facilitant mon action de mandataire (à travers la désignation des assesseurs/délégués), ou la distribution des bulletins aux bureaux. Mes reproches vont directement aux membres des bureaux désignés, qui sont eux responsables de recharger les bulletins sur les tables notamment.

Elections européennes : une campagne difficile à Puteaux

Les socialistes au vide-greniers de Puteaux. De gauche à droite : Francis Poézévara (secrétaire de section), Stéphane Vazia (élu), Benoît Marquaille (candidat PS aux européennes), Nadine Jeanne (élue), Emmanuel Duval (militant)

Les socialistes au vide-greniers de Puteaux. De gauche à droite : Francis Poézévara (secrétaire de section), Stéphane Vazia (élu), Benoît Marquaille (candidat PS aux européennes), Nadine Jeanne (élue), Emmanuel Duval (militant)

Voici bientôt un mois que la section du Parti Socialiste de Puteaux fait campagne pour les élections européennes. Comme partout ailleurs, l’objectif est double : il s’agit évidemment de convaincre les gens de voter PS, mais il faut de plus pousser les gens à aller voter… tout court !

Quatre tractages sur les marchés, deux tractages à la Défense, un tractage à la Gare de Puteaux, une rencontre avec un candidat lors du vide-greniers… Les militants socialistes de Puteaux sont sur le terrain. Encadrés par leurs trois élus au Conseil Municipal (Stéphane Vazia, Nadine Jeanne et Eric Chaurial), ils essaient de faire en sorte que les putéoliens s’intéressent au scrutin européen.

Et la tâche est compliquée ! Une absence énorme d’information se fait en effet sentir : lors de nos premières actions, il y a un mois, nombreux étaient ceux qui n’étaient même pas au courant de la tenue d’élections ! Si l’on constate un progrès à ce niveau ces derniers temps, peu nombreux sont ceux à savoir qu’il n’y aura qu’un seul tour. Sans parler du contenu des programmes…

C’est dommage, parce qu’il s’agit d’un scrutin vraiment important. Rappelons que 80% des lois nationales trouvent leur source à Bruxelles/Strasbourg ! Et c’est dommage pour une seconde raison : le Parti Socialiste, avec 23 autres partis européens, a mis au point un programme ambitieux, qui a vraiment les moyens de changer l’Europe. A côté, le torchon de 7 pages (!) du MoDem fait pâle figure. Et je ne parle pas du vide intersidéral de l’UMP, qui n’a toujours pas de programme (à deux semaines des élections !).

Il y a plusieurs raisons à ce manque d’information et donc d’intérêt de la population. D’une part, les médias ne parlent absolument pas de l’enjeu européen des élections. Les seuls articles/sujets qui s’y consacrent parlent de politique nationale dans le meilleur des cas, ou de querelles de personnes dans le pire. Résultat, très peu de gens savent exactement ce que représente ce scrutin, et ce que nous proposons.

La deuxième raison est encore plus révoltante. Elle vient du fait qu’aujourd’hui, à Puteaux, le Parti Socialiste est le seul à faire campagne. La Droite est totalement absente du débat, et évidemment, du terrain (savent-ils encore ce que c’est ?). Ils comptent uniquement sur leur chef spirituel, le grand manitou de l’Elysée, pour mener campagne autour de sa personne. De toute façon, l’Europe, savent-ils ce que c’est ? Même chose au MoDem, qui possède pourtant deux élus dans l’opposition au Conseil Municipal.Aucune campagne, à peine a-t-on pu les voir une fois sur le marché il y a deux semaines. A part cela, plus rien, silence radio. Evidemment, cela ne motive pas les électeurs à s’intéresser à l’Union Européenne, si eux même ne s’y intéressent pas.

Allez, je suis beau joueur, je vous donne un lien vers les textes des programmes UMP, MoDem et PS pour comparaison :

Le programme PS

– Le programme UMP (pas de lien, puisqu’il n’y a aucun programme officiel)

Le programme MoDem

Vous savez désormais pour qui voter !

Le 07 juin, dans toute l’Europe, un seul tour, un seul jour, un seul vote, le vote PS.

Puteaux : le web est dans l’opposition

La Mairie de Puteaux

On nous l’a dit et redit, Internet est devenu l’un des canaux de communication les plus importants qui soit. Et la politique n’y échappe pas. On peut ainsi voir fleurir les blogs de personnalités de Droite ou de Gauche, les groupes Facebook rassemblant les militants, ou bien encore les comptes Twitter des sympathisants de tout bord.

Puteaux n’échappe pas à la règle. Notre ville possède en effet une blogospère très fournie, ainsi qu’un “canal” Twitter actif. Ce qui est frappant en revanche, c’est de voir à quel point la majorité municipale est dépassée par ces technologies.

Prenons le cas des blogs par exemple. Voici une petite liste non-exhaustive des blogs putéoliens.

Blogs de Gauche :

NadineJeanne.com, blog de Nadine Jeanne, élue PS au Conseil Municipal.
VivreEnsembleAPuteaux.com, blog du groupe des élus PS au Conseil Municipal.
AvecLesMotsDeRegisSada, blog de Régis Sada, militant PS.
EvelyneHardy.com, blog d’Evelyne Hardy, élue indépendante au Conseil Municipal.
Meliz.org, blog de Laurent Meliz, militant PC.
Francis.Poezevara.com, mon blog, en tant que secrétaire de section PS.

Blog écologiste :

BrunoLelievre, blog de Bruno Lelièvre, élu Vert au Conseil Municipal.

Blogs de Centre-droit :

MonPuteaux.com, blog de Christophe Grébert, élu MoDem au Conseil Municipal.
SylvieCancelloni.net, blog de Sylvie Cancelloni, élue MoDem au Conseil Municipal.
SoyonsFiersDePuteaux, blog de l’association “Soyons fiers de Puteaux”.

Blogs de Droite :

FChevalier.fr, blog de Frédéric Chevalier, élu UMP au Conseil Municipal.
PuteauxPourTous, blog de Ceccaldi père, ancien maire.

Soit une grosse dizaine de blogs. Dont combien pour la majorité ? Un seul, celui de Frédéric Chevalier. Et encore, ce dernier a été élu sur une liste d’opposition avant de retourner sa veste. Est-ce le fait que l’opposition ait été pendant si longtemps muselée, qui fait que maintenant les opposants s’expriment ainsi sur Internet ? Ou alors le fait que la majorité n’ait pas encore compris l’utilité d’Internet ? Peut-être un peu des deux.

Ceci étant, c’est vrai que la Mairie a choisi un autre angle d’attaque. Elle ne communique pas auprès des Putéoliens pour essayer de les convaincre, elle préfère pratiquer une politique clientéliste et dispendieuse. Ainsi, les Putéoliens sont dissuadés de s’opposer, sous peine de perdre leur place en crèche, au conservatoire, etc. Voilà pourquoi le travail de l’opposition est important.

Même remarque sur Twitter : le fil d’actualité putéolienne, #Puteaux, n’est utilisé que par le PS et le MoDem. On peut se demander quelles sont les raisons qui poussent la Mairie à ne pas communiquer. Des choses à cacher ?

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