Neuf mois se sont écoulés depuis le dernier article de ce blog. Neuf mois chargés en actions politiques, dont le point d’orgue a été les élections cantonales du mois dernier. Neuf mois durant lesquels les actions “de terrain” m’ont laissé peu de temps pour poster ici. Mais aujourd’hui, un point mérite d’être mis sur le devant de la scène : l’union de l’opposition lors du second tour des élections cantonales de Puteaux.
A en juger par les imbécilités proférées par les gardiens de la famille Ceccaldi sur Twitter, cette union provoque des remous au sein de la majorité municipale. On le comprend, puisqu’ensemble, les principales forces d’opposition (Parti Socialiste, MoDem, Europe Ecologie) ont réuni 48% des voix au soir du second tour. Jamais la famille Ceccaldi n’avait été en difficulté à ce point. Alors évidemment, depuis, elle envoie ses sbires essayer de discréditer notre action.
Leurs arguments “chocs” : “Grébert a fait main basse sur le Parti Socialiste”, “Le Parti Socialiste mérite mieux”, “On assiste à un Tous Sauf Franchi”, etc. Nous savons, et eux également, que quiconque connaît un tant soit peu la politique putéolienne ne pourra pas tomber dans le panneau. C’est aux autres qu’ils s’adressent, et c’est donc également aux autres que je m’adresserai.
A Puteaux, l’opposition a, de tout temps, été réprimée. La municipalité, par tous les moyens, essaie de la museler, alors qu’elle devrait être ouverte au débat (à titre d’exemple, consulter la lettre que j’envoyai en mars au préfet). Ces pratiques ne sont pas propres à Puteaux ; on les retrouve dans un certain nombre d’autres villes du 92 (vous avez dit Balkany ?), et même parfois dans des municipalités de gauche (vous avez dit Frêche ?). Certains élus de la majorité le reconnaissent d’ailleurs :
Ces pratiques sont, en elles-mêmes, haïssables. Parce qu’antidémocrates, parce que contraires à tous les principes de notre pays, parce qu’issues d’un autre âge, lorsque les mafias tenaient encore les institutions publiques. Mais en plus de cela, en plus de bafouer des “principes”, là où elles deviennent dangereuses, c’est lorsqu’elles aboutissent à des catastrophes réelles, tangibles, pour les habitants de la ville. La dernière en date : l’élection de Vincent Franchi au conseil général.
Les parents d’élèves, de droite comme de gauche, le savent bien : Vincent Franchi n’est pas taillé pour la politique. Pas d’idée, pas de charisme, de l’agressivité l’amenant à proférer menace sur menace et insulte sur insulte, l’adjoint municipal à l’Enseignement, la Culture et la Jeunesse n’a pour lui que sa lignée : petit-fils de Charles Ceccaldi-Raynaud, fils de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, c’est le nouvel Héritier.
A titre d’exemple, je vous laisse simplement écouter le discours d’ouverture de son mandat. Pas besoin de commentaire. Vous apprécierez simplement le fait que sa mère lui chuchote derrière lui la deuxième partie de son discours…
Voilà où peut conduire un régime comme cela. Voilà pourquoi, en face de ces candidats, l’opposition doit être unie.
L’histoire de l’opposition dans la ville depuis 2008 est parfois compliquée. Et c’est normal : nous appartenons tous à des partis différents, nous ne partageons pas la même idéologie politique. Jamais le Parti Socialiste ne reniera son ancrage profondément à gauche. Et nous ne souhaitons pas au MoDem ou Europe Ecologie de mettre de côté leurs valeurs : c’est la diversité d’opinion qui favorise le débat démocratique.
Mais nous nous retrouvons cependant autour de certaines causes. La liberté d’expression, la liberté d’opinion, le respect des convictions des autres, la démocratie en sont les premières. L’union de l’opposition face à la famille Ceccaldi est donc, plus qu’un droit, un devoir. Par respect pour nos électeurs, par respect pour les valeurs de la France, l’opposition a l’obligation de se regrouper lorsque ceux-ci sont en danger.
Personne ne perd son âme dans une union de ce type. Au contraire, nous la perdrions si nous ne nous unissions pas. Nous n’aurons pas tout le temps le même avis, mais nous nous retrouverons lorsque les circonstances l’imposeront. Nous l’avons fait cette année, nous sommes prêts à le refaire autant que nécessaire.
La véhémence des critiques des sbires de la famille Ceccaldi à cet égard ne prouve que la pertinence de notre choix.
A lire également : la tribune commune de l’opposition, de Puteaux Infos de mai 2011
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