Francis Poézévara

Conseiller municipal à Puteaux

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[Vidéo] La ville de Puteaux est-elle vraiment si riche ?

Le budget de la ville de Puteaux est voté chaque année au printemps. L’occasion pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud de se plaindre d’un Etat qui “asphyxierait” notre ville, et pour l’opposition de rappeler que la ville de Puteaux est extrêmement riche. Alors qui a raison ? Puteaux, ville riche ou non ? La réponse dans la nouvelle vidéo de ma série Francis décode.

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Lien : Les données de la DGFiP concernant les budgets des communes de France

Bilan de l’Agenda 21 à Puteaux

Nous avons eu, lors du Conseil municipal du 4 avril 2019, une présentation du bilan de l’Agenda 21 à Puteaux. Un exercice compliqué pour la municipalité, puisque la ville de Puteaux est un (très) mauvais élève en matière d’écologie et de développement durable. Voici la vidéo et la retranscription de mon intervention sur le sujet.

Je suis assez impressionné par le rapport que vous nous avez transmis. Un document de 135 pages, relié, plastifié, est très beau, très bien conçu… Vraiment en termes marketing je pense que c’est une grande réussite. Est-ce que vous connaissez le terme d’écoblanchiment ? Ou peut-être sa traduction anglaise, “greenwashing” ? C’est exactement ce que vous faites avec ce document. L’écoblanchiment, c’est mettre beaucoup d’argent dans la communication pour se donner une image verte, écolo, pour masquer le manque de réalité de l’engagement écologique.

A quel point ne faut-il avoir aucun souci écologique pour sortir un document comme ça, certes sur papier recyclé, mais qui contrevient à tout bon sens ? J’espère que c’est au moins imprimé avec des encres végétales, mais quoi qu’il en soit cela reste une aberration anti-écologique. Plus que paradoxal puisque c’est le document qui est censé “greenwasher” votre politique, nous faire croire que vous vous souciez de l’environnement.

Remarque rapide sur votre éditorial, vous indiquez que Puteaux est un “territoire à énergie positive”, j’aurais aimé en savoir plus sur cet engagement, parce que sur le site des Territoires à énergie positive” bizarrement Puteaux n’apparaît pas. J’imagine qu’il s’agit d’un oubli de leur part, parce que je n’imagine pas que vous puissiez mentir en vous prévalant de cette appellation.

Concernant le fond du document, je pense que ce qui résume le mieux votre action, c’est encore les citations tarte-à-la-crème que vous avez étalées sur des doubles pages tout au long du document. En particulier celle de Confucius, “Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres”. Ou encore celle de Théodore Monod “Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire”. A vrai dire c’est même plutôt “le très très peu que vous pouvez faire”, visiblement. On parle là de déplacer de tous petits cailloux plutôt que de petites pierres.

Sur la lutte contre le changement climatique : il y a contradiction. D’un côté, il y a le concret, les actions de la collectivité comme pour la piscine. Vous remarquerez au passage que l’action que vous mettez le plus en avant est celle pour laquelle nous avons milité au sein de cette assemblée pendant des années. De l’autre il y a le flou comme la “prise en compte d’une grille développement durable dans les constructions neuves” : ça pose beaucoup de questions. On sait que les promoteurs immobiliers et les investisseurs ont tout à gagner à vendre du rêve dans leur projet sans pour autant être concret en terme de développement durable. Ex : sur le nombre de stationnement prévus par logement… Or, en quoi une grille influence-t-elle quoi que ce soit ? Quels résultats donnent cette grille concrètement ? Cela dit j’aime beaucoup la dénomination “grille développement durable”. On connaît votre passion pour les grilles, je suis surpris que vous n’ayez pas encore inventé les “grilles solidarité”, “grilles dynamisme économique”, “grilles pour l’emploi”, “grilles culturelles et associatives”… Ca viendra peut-être.

1 390 tonnes de déchets collectés : on peut féliciter les agents municipaux pour leur investissement au quotidien à rendre notre ville plus belle. En particulier en ramassant ce dont nous ne voulons plus. Mais il faut une véritable politique de diminution des déchets. Cela passe évidemment par l’instauration d’une redevance incitative basée sur le poids des conteneurs. Il faut également améliorer la pédagogie autour du tri sélectif, si besoin en instaurant des sanctions lorsque le tri est mal réalisé, en particulier celui du verre. A l’inverse, proposer un enlèvement général des encombrants trois fois par semaine est une incitation à l’augmentation du volume des déchets. Globalement, il y a beaucoup à faire en termes de carotte sans pour autant s’interdire, à terme, d’utiliser le bâton.

Vous parlez d’améliorer la qualité de l’air. Effectivement cela doit être une de nos priorités, comme le démontre l’étude parue la semaine dernière sur la qualité de l’air aux abords des écoles et dont les conclusions sont assez mauvaises pour Puteaux. On peut au passage regretter que les sondes AirParif aient été retirées, avec des dernières données disponibles datant de 2014… Il ne saurait de toute façon être question d’une quelconque amélioration de la qualité de l’air tant que notre ville sera traversée par deux autoroutes ! Je pense au quai de Seine dans le bas de Puteaux et à l’avenue de Gaulle dans le haut de Puteaux. Ces voies sont de très fortes sources de pollution, en premier lieu parce qu’on y roule trop vite. Or, le rythme des feux fait qu’on s’y arrête aussi souvent. Résultat : un niveau élevé de particules fines issues des coups de freins. Ces voies doivent absolument être apaisées. Vous nous direz que ce sont des départementales. Mais je suis certain que vous pourriez trouver les mots pour convaincre votre fils de défendre le bien être des Putéoliennes et des Putéoliens.

Vous évoquez dans le rapport les pistes cyclables. Il faut du courage pour oser parler de piste cyclable à Puteaux, je le reconnais. Le vélo étant officiellement votre ennemi, en faire à Puteaux relève souvent du calvaire. Une unique station vélib dans toute la ville, aucun aménagement pour les vélos dans la ville à tel point que votre fierté est d’avoir mis en place deux “arbres à vélo” pour un total de 20 places, sur une ville de 46000 habitants, aucune action sérieuse pour améliorer l’accessibilité de la Défense… Une bonne illustration de votre politique est la piste qui s’arrêt subitement au milieu de nulle-part Quai Dion-Bouton. Pourtant tout le quai est devenu un axe très fréquenté par les vélos et piétons. La Ville peut financer des comptages comme le fait le département si elle veut en avoir le cœur net ! Il faudrait initier une grande réflexion pour rendre cet itinéraire agréable.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur votre politique en termes d’Agenda 21, et je regrette que vous ayez intégré ce sujet à un Conseil municipal déjà très dense avec l’étude du budget. Je ne ferai donc qu’évoquer le ridicule du montant du budget participatif, qui n’est d’ailleurs pas reconduit cette année, le nombre d’arbres dans Puteaux indiqué de manière biaisée sans tenir compte des arbres coupés, l’absurdité de se vanter de réduire l’intensité lumineuse des panneaux publicitaires anti-écolo que vous avez installés il y a plusieurs années, le quartier des Bergères qui est en contradiction totale avec les principes écologiques dont il se prévaut…

En conclusion, comme souvent, ce document indique une série d’initiatives mais ne présente aucune vue globale. On parle d’actions ponctuelles, dont certaines sont intéressantes, mais restent limitées. Aucun bilan des émissions/consommations qui permettrait d’évaluer l’impact réel des initiatives municipales. En l’état, on ne mesure pas l’efficacité de ce qui est annoncé. En un mot, il manque à votre politique une vision.

La politique culturelle à Puteaux

Lors du Conseil municipal du 4 avril 2019 à Puteaux, la municipalité nous a présenté le bilan de sa politique culturelle. Un exercice demandé par la Cour Régionale des Comptes, sur lequel je suis intervenu. Voici la vidéo et la retranscription de mon intervention.

En préambule, et comme nous allons discuter de l’agenda 21 dans quelques minutes, je souhaite revenir sur le format du bilan que vous nous fournissez ici. Je tire mon chapeau à l’équipe communication qui a conçu le document, parce qu’il n’y a presque pas de contenu et pourtant ils ont réussi à en faire sur 32 pages, à force de photos et de gestion des espaces vides. Mais avoir un support comme celui-là, ce n’est pas possible quand on a un souci ne serait-ce que léger du développement durable ! A vrai dire, le papier est d’un tel grammage et tellement laqué qu’au début j’ai cru qu’il s’agissait d’un faire-part. En plus le premier texte était cosigné Vincent Franchi et Michèle Rocchia, je m’attendais à une grande annonce.

Evidemment, point de tout cela. Le bilan débute par une flopée de chiffres vraiment forts et marquants… UN cinéma, UN conservatoire, UN palais de la culture… Vraiment très impressionnant ! Au passage, le lecteur attentif aura remarqué que vous n’êtes pas très à l’aise avec les chiffres, et c’est peut-être là la marque de fabrique de M. Franchi. Il suffit de comparer votre bilan de politique culturelle sur 2018 et le rapport d’activité 2018 dans le secteur culturel. On y retrouve le même genre d’encart, avec des chiffres un peu différents… On passe ainsi de trois salles de spectacles à deux salles de spectacle. Des 9 sites associés au palais de la culture à 10 sites associés, de trois sites muséaux à un site muséal, de 5 842 adhérents aux “pratiques culturelles et de loisirs” (sans que l’on sache vraiment ce que cela recouvre) à 2 864 adhérents à ces mêmes pratiques, ce qui fait presque 3000 adhérents supprimés d’un document à l’autre. De 37 spectacles en diffusion à 29 spectacles en diffusion. A vrai dire, le seul chiffre sur lequel vous semblez vous accorder est sur le nombre de personnes accueillies dans le cadre des manifestations culturelles, à savoir 82000, ce qui s’explique sans doute par le fait qu’il s’agit d’une estimation complètement grossière faite au doigt mouillé et qui n’a pas beaucoup plus de pertinence qu’un comptage du nombre de manifestants sur le Trocadéro par François Fillon. Cela peut vous sembler anecdotique, mais c’est un véritable indicateur de l’importance et du sérieux que vous attribuez à la culture.

Vous nous indiquez « Avec comme ambition d’être accessible à tous, nous avons le devoir de favoriser à tous l’accès aux richesses culturelles de notre ville. » C’est vrai, c’est votre devoir.

Mais aujourd’hui où est la diversité ? Sans doute pas dans la programmation ni dans le public. Prenez les tarifs du théâtre : ils restent élevés pour une scène municipale, et notamment les tarifs réduits, avec des réductions de 4€ environ, ne permettent pas aux gens qui n’en ont pas les moyens de s’initier à l’art du spectacle.
En ce qui concerne les pratiques sportives et aux loisirs, il n’y a tout simplement pas de tarif réduit applicable aux personnes en difficulté. Sans parler de la politique tarifaire discriminatoire du Conservatoire, “l’accès à tous” devient “l’accès aux Putéoliens uniquement”, et la “richesse culturelle” “richesse” tout court.
Quant à la programmation culturelle, c’est véritablement l’un des plus gros gâchis à Puteaux. Vous avez du personnel qui est qualifié, compétent, qui pourrait apporter une véritable vision culturelle à la programmation de la ville. Mais en imposant, activement ou passivement, vos goûts personnels au choix des spectacles programmés, vous étriquez l’offre culturelle.

Vous dites également « La ville encourage également les pratiques amateurs ».
Nous en avions déjà discuté le mois dernier, mais il n’y a absolument aucune politique d’encouragement des groupes et compagnies locaux. Aucun prêt de salle récurrent en dehors des élèves du Conservatoire, et même l’accès aux salles pour ces élèves reste compliqué. Comme vous l’indiquez dans le rapport, vous ne permettez en fait que d’intervenir en milieu scolaire. C’est bien, il faut le faire, mais favoriser la création va bien au-delà de ça ! Vous me permettrez de relever une coquille qui me semble être un lapsus assez révélateur de votre engagement, puisque vous annoncez “participer au développement de la création contemporaire”… Vous êtes simplement dans la juxtaposition de slogans, qui parfois même ne veulent rien dire (“La culture au coeur de la création” !!?), sans aucune volonté politique derrière.

Un mot sur le Théâtre de Puteaux, dont vous vantez la réhabilitation. Depuis son inauguration en novembre 2018, il vient de se dérouler une saison entière sans signalisation au théâtre de Puteaux. Pas d’indications de placement, d’orchestre, de balcon, de côté pair ou impair. Une grande partie du public attend à la mauvaise porte, ce qui demande une redirection après coup, fait perdre beaucoup de temps, et les spectacles commencent en retard de manière systématique. On regrettera aussi que l’ascenseur ne permettent pas d’atteindre le balcon, il y a à chaque spectacle des personnes âgées, non PMR mais se déplaçant difficilement, qui doivent monter des escaliers et dont le changement de place n’est pas possible.

En conclusion, comme toujours, vous devriez sans doute en faire moins en matière de communication, et laisser plus d’autonomie à vos personnels compétents. Cela permettrait à Puteaux d’avoir une véritable offre culturelle de qualité.

[Vidéo] La carte scolaire à Puteaux

Lors du Conseil municipal du 21 février 2019, je suis longuement intervenu sur la nouvelle carte scolaire de Puteaux. Les secteurs des différentes écoles primaires (écoles maternelles et élémentaires) de la ville seront en effet redécoupés à la rentrée 2019 afin d’inclure deux nouveaux établissements : l’école des Bergères et l’école Voltaire.

Je reviens sur cette nouvelle carte en vidéo. Abonnez-vous à ma chaîne Youtube Francis décode pour rester au courant de mes nouvelles publications !

En bonus, voici les documents que m’a envoyé Mme Ceccaldi-Raynaud :

Carte scolaire élémentaires Puteaux Carte scolaire maternelles Puteaux

Fichiers à télécharger :

En direct du conseil municipal – Décembre 2018

Vous vous demandez ce qu’il se passe en Conseil municipal à Puteaux ? Je vais tenter de vous éclairer ! Retour sur le conseil de décembre 2018.

1. Beaucoup d’élus absents

Nouveauté de cette année : Joëlle Ceccaldi-Raynaud a décidé de convoquer les conseils municipaux en semaine, en journée. L’idée ne vient pas d’elle, mais de certains de ses amis alto-séquanais (Clamart, Clichy, Asnières, entre autres, s’y sont mis). L’avantage : cela met des bâtons dans les roues de l’opposition, qui travaille bénévolement et ne connaît les dates des conseils que 5 jours à l’avance, et qui ne peut donc que difficilement se libérer (s’asseyant au passage sur une partie de son salaire).

Evidemment, cette décision pénalise aussi la majorité. Résultat, sur 37 élus, 13 élus de la majorité étaient absents. Sachant que le quorum (nombre minimum de présents en dessous duquel le Conseil doit être annulé) est de 22, on a frôlé le report…

Côté opposition, trois élus étaient absent.e.s (dont une personne de mon groupe, malheureusement hospitalisée). La stratégie de Joëlle Ceccaldi fonctionne donc plutôt bien.

2. Toujours du mépris de l’opposition

C’est une tradition. A chaque Conseil municipal, la majorité tente par tous les moyens de taper sur l’opposition (le monde à l’envers ! Bienvenue à Puteaux). Cela commence dès mon intervention lors de la quatrième question de l’ordre du jour. Alors que je fais remonter une remarque de Putéoliens à Mme la maire, elle m’indique que “mon avis personnel n’a pas beaucoup d’importance”. Lorsque je lui rappelle que je représente, comme chaque élu dans la salle, les Putéolien.ne.s, un de ses élus, Jean-Yves Chambault, me lance “Vous avez le melon !”. Mépris classique, mais révélateur de ce que pense la majorité de la démocratie représentative.

Dans le même genre, alors qu’arrive la demi-heure consacrée aux questions de l’opposition à la fin de l’ordre du jour, Vincent Franchi, fils de Joëlle Ceccaldi, adjoint aux multiples casquettes, aspirant prochain maire, se lève, et s’en va. Ce n’est pas une surprise, il le fait à chaque Conseil municipal pour manifester le peu de cas qu’il fait de notre parole. Résultat même sa mère / maire regrette son absence pour répondre à nos questions qui concernent ses délégations.

3. 41 questions à l’ordre du jour

Les ordres du jour à rallonge, la grande passion de Joëlle Ceccaldi-Raynaud. 41 points figuraient à celui du dernier Conseil municipal. L’avantage qu’y trouve la Maire de Puteaux : cela permet de ne réunir le Conseil municipal qu’au minimum légal d’une fois tous les trois mois, et d’éviter que l’opposition ne puisse trop approfondir les différents sujets.

Rappel sur le calendrier pour la préparation du Conseil municipal : vendredi à 22h30, nous recevons par mail une convocation pour le jeudi suivant, et les 500 pages de dossiers au format électronique. Le lundi à 18h, nous devons avoir envoyé les vœux que nous souhaitons soumettre au Conseil, et les questions que nous souhaitons poser à la Maire. Mercredi à midi, le facteur nous livre les dossiers papier. Jeudi à 9h30, début du Conseil. Evidemment cela ne laisse pas le temps de traiter correctement les 500 pages des 41 questions. Voici donc les questions sur lesquelles j’ai choisi d’intervenir.

Présentation des rapports des crèches en délégation de service public

Il s’agit des crèches municipales qui sont gérées par des entreprises privées pour le compte de la mairie (Oasis, Petit chaperon rouge, Roses, Petits loups, Fées, Château, Trois ours). Globalement, les retours des parents sont très bons sur ces crèches. Je ne suis par contre toujours pas convaincu de l’idée de laisser à des entreprises qui ont comme but la rentabilité (d’ailleurs elles font toutes des bénéfices) l’éducation de nos enfants… Néanmoins on y trouve de bonnes idées, notamment sur le plan pédagogique. Je demande à Mme Ceccaldi s’il serait possible de faire profiter l’ensemble des crèches des bonnes idées que l’on peut voir à droite à gauche.

Réponse : non tout est déjà parfait.

Acquisition du cabinet d’une pédiatre dans le haut de Puteaux pour réaliser le quartier des Bergères

Le docteur Coustenoble, pédiatre, part à la retraite l’an prochain, et son cabinet est racheté par la Mairie pour être détruit et remplacé par le futur quartier des Bergères. Je demande à Mme Ceccaldi ce qui est prévu pour faire venir de nouveaux pédiatres sur la ville, puisque les pédiatres existant n’acceptent déjà plus de nouveaux enfants, étant débordés.

Réponse : aux moins deux pédiatres sont prévus dans un nouvel étage du centre médical Dolto, ce qui est une bonne nouvelle !

Acquisition d’un terrain pour agrandir l’école Parmentier

L’école Parmentier s’agrandit, et une partie du projet débordait sur le terrain d’un voisin. La Mairie lui rachète donc tout son terrain, et j’ai demandé quel aménagement était prévu ce que nous rachetions en trop par rapport au projet.

Réponse : l’agrandissement sera étendu à cette partie.

Charte qualité des constructions neuves

La ville de Puteaux sur dote d’une charte pour proposer aux promoteurs de construire des bâtiments de meilleur qualité. Elle incite notamment à éviter les chambres trop petites, à améliorer l’isolation, et à une plus grande intégration avec les bâtiments alentours.

Cette charte est une bonne idée, qui arrive un peu tard puisque de nombreux chantiers sont déjà lancés depuis quelques temps, notamment tous ceux concernant les Bergères. Je regrette que rien ne soit contraignant, puisque non seulement les promoteurs n’ont pas obligation de signer la charte mais en plus lorsqu’ils le font, aucune mesure contraignante n’est précisée (impossibilité légale).

Par ailleurs, j’ai alerté sur l’augmentation des prix immobiliers induite par cette charte. Mme Ceccaldi ne voit pas de quoi je parle, allant même jusqu’à affirmer que les prix au mètre carré dans le neuf ne dépassent pas 10 000€.

Instauration du permis de louer

Désormais, lorsqu’un propriétaire souhaitera (re)mettre en location un de ces biens, il devra le faire valider par la mairie en amont. Ceci afin de lutter contre le mal logement et l’habitat insalubre. Cette mesure a été mise en place dans plusieurs villes déjà, et il s’agit d’une bonne idée. J’ai simplement attiré l’attention de Mme la Maire sur le délai d’un mois prévu pour répondre aux demandes des propriétaires, délais qui doivent être respectés pour éviter de faire baisser le nombre de logements disponibles et ainsi monter les loyers.

Dénomination des rues et de lieux publics

Plusieurs rues vont changer de nom, notamment un passage du chemin des Chigneux qui va devenir passage Marianne, et d’une allée sur l’île qui va devenir l’allée Lebaudy. Le Théâtre des Hauts-de-Seine, lui, devient Théâtre de Puteaux. A ce sujet, j’ai indiqué qu’il était dommage d’une part de s’asseoir sur plus de 100 ans d’histoire, mais surtout de voter ce changement de nom alors que le nouveau nom a déjà été annoncé dans l’Infoscope et que le fronton du théâtre le fait déjà apparaître.

J’ai également rappelé que la “Place du Théâtre” pouvait changer de nom puisque non seulement une “Place du Théâtre” avec un théâtre ne possède pas trop d’intérêt, mais qu’en plus il n’ a pas de théâtre sur cette “Place du Théâtre”. Je proposais par exemple de la nommer “Place Patrice Chéreau”, en l’honneur du grand metteur en scène qui officiait à quelques centaines de mètres, au théâtre l’Amandier de Nanterre. Réponse : “quel rapport avec Puteaux ?”. Désespérant.

Modification de la structure des revenus des contractuels

Une mesure prise sous François Hollande modifie la structure des revenus des fonctionnaires titulaires, en augmentant la base fixe et en diminuant les primes. Ceci permet, à revenus constants, de garantir une meilleure couverture sociale.

Effet de bord : comme le salaire fixe des contractuels est basé sur celui des titulaires, leurs revenus allaient se voir augmentés (puisque les primes des contractuels ne sont pas concernés par la mesure). Donc Joëlle Ceccaldi a proposé de diminuer les primes des contractuels pour éviter qu’ils n’aient plus de revenus.

Puisque les contractuels ont un statut plus précaire que celui des titulaires, cela ne m’aurait pas choqué qu’on augmente leurs salaires. Mais je me suis fait rire au nez.

Voyages à Cannes et à Tel Aviv

Comme d’habitude, les voyages de la majorité municipale se font à grands frais. Plus de mille euros par jour et par personne, de quoi réserver une belle chambre d’hôtel et de dîner dans de beaux restaurants…

Contrat de développement avec le département

Cette année, la subvention de fonctionnement que reçoit la ville du département baisse. Par ailleurs, alors que Joëlle Ceccaldi et son fils, Vincent Franchi, conseiller départemental, nous avaient promis que le département règlerait 100% du chantier de la passerelle, cela ne sera finalement qu’un peu moins de 50%.

Il est dommage que notre ville soit représentée au département par Vincent Franchi. Ceux qui l’ont déjà côtoyé savent à quel point il n’y avait aucune chance qu’il défende le dossier correctement.

En fin de conseil, j’ai également présenté trois vœux et posé trois questions, que j’aborderai dans de prochains articles.

En résumé : cette demi-journée posée pour le bien commun était conforme à ce qui se fait à Puteaux. Espérons que tout cela change, au plus tard en 2020 !

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