Francis Poézévara

Conseiller municipal à Puteaux

Catégorie : La vie à Puteaux (Page 15 sur 24)

Régionales : ma lettre aux Putéoliens

Le premier tour des élections régionales se tiendra dimanche prochain. Cette fin de campagne est évidemment particulière, et je ne peux que regretter que plusieurs candidats dont les deux principaux de droite n’en aient pas pris conscience et aient continué leurs attaques pendant ces deux semaines de recueillement.

Régionales : Puteaux avec BartoCôté Claude Bartolone, nous avons décidé de faire une campagne digne, sans attaque. Nous avons d’ailleurs préféré attendre l’hommage national d’hier avant de reprendre notre campagne, même si cela implique que nous ayons deux semaines de retard sur nos concurrents.

En cette fin de campagne, j’ai souhaité adresser une lettre aux Putéoliens, que nous distribuerons ce week-end sur les marchés et dans les boîtes-aux-lettre. En voici le contenu.

Chère Putéolienne, cher Putéolien,

Les jours qui viennent de s’écouler ont été difficiles pour chacun d’entre nous, et particulièrement pour celles et ceux dont les proches ont été touchés lors des attaques terribles et lâches du 13 novembre dernier. Mais les Français ont su démontrer leur formidable capacité de résilience. En continuant à nous rassembler, à sortir, nous avons affirmé notre force face à ceux qui voulaient nous empêcher de vivre.

Pour cette même raison, les élections régionales ont été maintenues. En allant voter les 6 et 13 décembre prochains, nous affirmerons, haut et fort, que la démocratie est plus forte que la barbarie.

C’est le message que je souhaite vous adresser aujourd’hui. Allons voter.

Au-delà du résultat de l’élection, évidemment important, l’élan de fierté républicaine auquel nous assisterons le sera plus encore. Allons, tous, voter. Votez vous-même si vous le pouvez, ou donnez une procuration à un proche ou au candidat de votre choix, mais faites-vous entendre.

En glissant votre bulletin de vote dans l’urne, vous ferez un choix particulièrement important pour nous, à Puteaux. En effet, c’est la Région qui a la responsabilité des transports, dont nous sommes si dépendants. C’est également la Région qui est en charge des lycées, et nous savons que les deux nôtres, Agora et Lucien Voilin, ont besoin d’un soutien spécifique. C’est la Région, toujours, qui peut promouvoir l’emploi et l’innovation, sujets au cœur de notre quartier d’affaires de La Défense. Sans oublier deux grandes problématiques d’actualité : l’égalité républicaine, celle-là même que les attaques de novembre ont ciblée, et la transition énergétique, dont il est actuellement question à l’échelle mondiale dans le cadre de la COP21.

A titre personnel, j’ai choisi de soutenir Nadège Azzaz et Claude Bartolone. Vous les avez rencontrés sur le marché de Puteaux il y a quelques temps ; vous avez pu mesurer leur implication et leur sens des responsabilités. Je leur accorde toute ma confiance pour continuer à faire de l’Île-de-France une région humaine, attractive et vivante.

Quel que soit votre choix, les 6 et 13 décembre, rendez-vous dans votre bureau de vote, allez voter.

Bien à vous,

Francis Poézévara
Conseiller municipal de Puteaux

De la sécurité des Quatre Temps

Mercredi, une dépêche de l’agence Reuters indiquait que l’équipe terroriste ciblée par les forces de l’ordre à Saint-Denis préparait un attentat à La Défense. Si, depuis, l’information n’a pas pu être confirmée, laissant planer un doute sérieux sur sa véracité, une pétition a vu le jour pour demander une sécurisation du centre commercial de La Défense.

Pétition 4 Temps

Bien qu’habitant dans le quartier Boieldieu, dont les habitations sont les plus proches du centre commercial, j’ai choisi à titre personnel de ne pas la signer.

En effet, le texte de cette pétition se concentre sur une critique des vigiles actuels. Certes, les fouilles ne sont pas effectuées de manière rigoureuse, et le nombre de vigiles est sans doute insuffisant par rapport au nombre de visiteurs du centre. Mais leur rôle est simplement de faire de la sensibilisation, pas d’assurer concrètement notre sécurité. Les attaques de vendredi dernier, comme celles de janvier, le montrent : les vigiles sont les premières victimes des terroristes et de leurs armes automatiques. Ce n’est donc pas en contrôlant plus rigoureusement les sacs que nous nous protégerons contre ce type d’attaques.

En revanche, une présence des forces de l’ordre plus marquée serait rassurante. Comme beaucoup de Putéoliens, je passe par les Quatre Temps deux fois par jour, qui plus est avec une poussette. Et je ne croise que rarement les brigades de police ou militaires, la plupart du temps au niveau de la gare RER. Demandons donc plutôt des patrouilles plus fréquentes et plus visibles tant que nous serons en état d’urgence.

Ceci étant dit, je tiens à rappeler à chacun l’importance de ne pas tomber dans la psychose que cherchent à provoquer les terroristes. Oui, La Défense est une cible potentielle, et plus particulièrement les Quatre Temps, désignés comme tels par l’EI en février. Néanmoins, il est important que nous ne changions pas radicalement notre mode de vie suite aux dernières attaques. De la prudence est sans doute nécessaire, mais nous ne pouvons pas laisser la peur dicter nos comportements.

A titre personnel, je me rendrai dès ce week-end sur le marché de Noël du quartier d’affaires, qui ouvrira avec quelques jours de retard suite au renforcement des mesures de sécurité demain matin samedi 21 novembre à 11h. Le risque le plus important auquel je serai confronté sera sans doute celui de revenir avec plus de nougats et autres gourmandises de Noël que de raison !

Conservatoire : Joëlle Ceccaldi se paie les non-Putéoliens

Coup de tonnerre au Conservatoire de Puteaux : en septembre, deux mois après la fin des inscriptions et deux semaines après le début des cours, Joëlle Ceccaldi-Raynaud décide, sans en avertir le Conseil municipal, de doubler les tarifs pour les non-Putéoliens !

Le contexte : un Conservatoire à 70 millions d’euros

Conservatoire Jean-Baptiste Lully à PuteauxLe Conservatoire Jean-Baptiste Lully a été inauguré en septembre 2013 (6 mois avant les municipales 2014, coïncidence) à grand renfort de communication, et pour cause. le coût de l’opération (construction du Conservatoire + parking + jardin d’enfant) est estimé à 70 millions d’euros, un record absolu. Il devient alors l’un des plus gros conservatoires à rayonnement communal de France. Lorsque le projet a été soumis au Conseil municipal, nous avions demandé à Mme Ceccaldi à combien était estimé le budget de fonctionnement de ce gigantesque bâtiment. Sa réponse avait été anthologique : “Comment voulez-vous que nous le sachions, il n’a pas encore fonctionné !”.

Comme nous nous y attendions, le Conservatoire a, depuis, coûté énormément d’argent. L’aide de la Communauté d’agglomération a été demandée, en échange d’un tarif spécifique pour les habitants de Courbevoie. Aux coûts de fonctionnement normaux se sont ajoutés des surcoûts liés à des problèmes de conception du bâtiment. Ainsi, dès son inauguration en octobre 2013, certaines personnes perdent connaissance suite à des dysfonctionnements du système d’aération. En mars dernier, le Conservatoire est fermé en urgence une semaine avant les vacances scolaires pour des problème semblables.

Les tarifs doublent, puis quadruplent pour les non-Putéoliens

Tous ces surcoûts tombent mal pour la Mairie de Puteaux, puisqu’elle a épuisé son épargne cette année, à force de cadeaux et de dépenses extravagantes. Joëlle Ceccaldi-Raynaud décide donc de prendre l’argent auprès des adhérents directement. Bien sûr, pas auprès de l’ensemble des adhérents : il faut épargner ses électeurs, pour continuer à bénéficier de réélections au premier tour. Ce sont donc les autres qui paieront : les non-Putéoliens découvrent dans le guide de pré-inscription que le tarif des activités a doublé pour eux.

Exemple : le parcours de perfectionnement coûtait 300€ à la rentrée 2014 ; le guide de pré-inscription indique que les non-Putéoliens devront désormais payer 600€. L’ardoise est lourde, notamment pour les familles les moins aisées.

Tarifs du Conservatoire de Puteaux 2015 (Guide de pré-inscription)

Extrait du guide de pré-inscription 2015

Et ce doublement des tarifs n’a pas suffi. Dans un arrêté daté du 22 septembre (voir à la fin de l’article), Joëlle Ceccaldi-Raynaud décide de les doubler à nouveau. De 600€, le tarif du même parcours perfectionnement est donc passé à 1200€ ! Les familles non-Putéoliennes doivent payer autant que dans certaines écoles de musique privées ou que des cours particuliers. La coupe est pleine pour de nombreux parents d’élèves : lorsque la décision leur est annoncée, ils retirent leurs enfants du Conservatoire.

Les élèves et les professeurs victimes d’une décision autoritaire absurde

Les effets sont dévastateurs. Les élèves du Conservatoire se voient obligés d’abandonner leur activité, alors qu’ils sont parfois engagés dans des cursus de plusieurs années. Certaines disciplines sont touchées de plein fouet : comment continuer à faire tourner un orchestre s’il manque la moitié des instrumentistes ? Les professeurs ne devraient pas non plus être épargnés : cette diminution d’effectif devrait en effet sans doute se répercuter sur leurs heures de cours…

Mais le départ de ces élèves n’était-il pas précisément la première raison de l’augmentation de tarifs, plus que la nécessité d’augmenter les recettes de l’établissement ? En effet, en limitant le nombre de cours, la mairie de Puteaux réduit l’utilisation du Conservatoire, et donc ses coûts de fonctionnement. Ajoutons à cela le rejet qu’inspirent à Mme Ceccaldi-Raynaud les non-Putéoliens (comme en témoignent les grilles de l’île de Puteaux pour contenir les Neuilléens), et les véritables raisons de cet arrêté ne semblent plus très claires.

Nous l’avions pointé dès l’annonce du projet de construction de l’établissement : le Conservatoire a été prévu uniquement pour satisfaire la mégalomanie de la famille régnant sur Puteaux. En effet, pourquoi construire le plus grand Conservatoire de France sans concertation avec les villes alentours, et notamment Suresnes dont il est limitrophe ? Désormais, à quoi va nous servir un gigantesque Conservatoire, prévu pour recevoir 3000 élèves, s’il est à moitié vide, puisque fermé aux non-Putéoliens ? On retrouve ici la même logique que lors de la construction de la piscine, qui est quasi-olympique, mais à laquelle des centimètres ont été retirés pour éviter que des compétitions officielles – pleines de non-Putéoliens ! – puissent s’y tenir.

Le nouvel arrêté est illégal et doit être retiré

Ces sujets sont étrangement absents de la communication municipale. Aucune information n’est faite, ni auprès des Putéoliens directement, ni même auprès du Conseil municipal ! Bien qu’étant élu et représentant donc les habitants, je n’aurais pas eu vent de ce sujet si des parents d’élèves non-Putéoliens ne m’avaient pas alerté directement. Suite à cette interpellation, je me suis rendu en Mairie de Puteaux pour consulter le fameux arrêté. Heureusement pour les élèves non-Putéoliens, j’ai pu constater qu’il était illégal à plusieurs titres.

Premièrement, il entend fixer les tarifs de l’année scolaire après la rentrée, et donc à titre rétroactif, ce qui n’est pas autorisé, comme le confirme une jurisprudence du Conseil d’Etat. Deuxièmement, l’écart incroyable des tarifs entre Putéoliens et non Putéoliens est devenu un frein à l’accès aux services publics pour ces derniers. Ceci est considéré comme illégal par la Cour de justice de l’Union Européenne. Enfin, d’un point de vue plus technique, la décision de revoir les tarifs aurait dû être prise par le Conseil municipal et non par la Maire elle-même.

J’ai donc contacté le Préfet des Hauts-de-Seine pour qu’il demande le retrait de cet arrêté, et qu’il saisisse le Tribunal administratif en cas de refus du Maire de Puteaux. Espérons que l’affaire en reste là.

L’arrêté en question

Arrêté-tarifs-Conservatoire

La lettre que j’ai écrite au préfet

Lettre_JOUNOT_20151026

Stationnement – Mon intervention sur les nouveaux tarifs

A Puteaux, les tarifs de stationnement vont exploser au 1er novembre. Cette augmentation massive fait suite à une décision de Mme Ceccaldi-Raynaud, qui nous a présenté la nouvelle grille tarifaire lors du Conseil Municipal du 8 octobre 2015. Souhaitant la faire voter incognito, elle a repoussé le point à minuit et demi passé, soit déjà 5h après le début du Conseil ! Retrouvez ci-dessous mon intervention sur cette délibération, ainsi que le détail des nouvelles grilles tarifaires.

Mon intervention

La réponse de Mme Ceccaldi-Raynaud

La Maire de Puteaux avait coupé les micros pour éviter que les journalistes présents en tribune puissent entendre les échanges lors de ce Conseil municipal. Résultat : il m’a été impossible d’enregistrer la réponse de la maire suite à mon intervention. Néanmoins, voici ses deux lignes de défense principales.

Il y a des villes aux alentours qui sont plus chères que nous“. Certes, mais il n’y a aucune ville aux alentours plus riche de Puteaux. A titre d’exemple, le budget de Puteaux est presque deux fois plus important que celui de Suresnes, qui a pourtant plus d’habitants !

On anticipe le futur Territoire, qui va aboutir à une augmentation des tarifs“. Quelle excuse ridicule. D’une part il n’est pas du tout certain que la future intercommunalité engendre une revue des tarifs à la hausse. Et d’autre part, en quoi une augmentation des tarifs doit-elle être anticipée ? Pour une mairie qui ne sait pas anticiper l’augmentation de ses dépenses ou la baisse de ses recettes, vouloir anticiper une augmentation de recettes est simplement une manière de faire payer plus cher sa gestion aux habitants.

Tarifs des parkings municipaux 2015 à Puteaux

Les nouvelles grilles tarifaires

tarifs-stationnement-2015

Grand Paris – Mon intervention sur le projet de territoire

Lors du Conseil municipal de Puteaux du 8 octobre, nous avons étudié le projet proposé par le préfet de région concernant la création d’un “territoire”, future intercommunalité au sein de la Métropole. Retrouvez ci-dessous le dossier défendu par la Mairie de Puteaux, ainsi qu’une vidéo de mon intervention.

Mon intervention

Le dossier défendu par la Mairie

Par courrier reçu le 22 septembre 2015, Monsieur le Préfet de la Région d’île-de-France a saisi le Maire de Puteaux afin qu’il soumette pour avis au Conseil municipal le projet de décret fixant le périmètre et le siège d’un établissement public territorial (EPT) composant la métropole du Grand Paris.

Ledit projet de décret dispose dans son article 1er que la Ville de Puteaux sera incorporée à un établissement public territorial dont seront également membres les villes de Courbevoie, Garches, La Garenne-Colombes, Levallois-Perret, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Rueil- Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes, Vaucresson.

Territoires Grand Paris

L’article 2 dudit projet de décret fixe le siège du futur établissement public territorial à Nanterre.

Conformément à l’article 59 de la loi n°2015-991 portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, les conseils municipaux des villes concernées doivent formuler leur avis dans un délai d’un mois.

Le projet de décret est l’aboutissement d’un long processus, assez chaotique, imposé par l’Etat aux 131 villes regroupant 7 millions d’habitants concernées par les 12 Territoires envisagés. Il est largement admis que ce processus a été empreint d’un réel dédain du Gouvernement pour la volonté exprimée par les parlementaires et par les élus locaux.

Au total, le projet de décret ici présenté n’accorde aucune considération pour les réalités locales et l’attachement de nos concitoyens à leur ville et au tissu local.

Aucune explication n’accompagne le tracé du périmètre proposé par le Préfet de Région. Pourquoi avoir choisi d’y intégrer 11 communes au lieu de 7, 9 ou 13? Comment peut-on solliciter un avis sur un sujet aussi important sans même expliquer les motifs précis qui ont conduit aux choix arrêtés.

Pour la Mission de Préfiguration du Grand Paris, trois critères principaux devaient prévaloir pour établir la carte des futurs Territoires :

  • l’homogénéité de taille des Territoires,
  • le maintien d’une proximité avec les habitants,
  • et la présence d’un pôle économique en son centre.

Ces 3 critères sont pertinents et se complètent parfaitement. Or, ces conditions ne sont pas remplies par le projet de périmètre ici présenté.

Le périmètre envisagé ferait de l’établissement public territorial de « La Défense » le 2e plus important de la Métropole du Grand Paris (hors Paris) en termes de population avec 568 016 habitants alors que la loi n’impose que 300 000 habitants. Il compterait ainsi 253 500 habitants de plus que le Territoire dit T3 et 173 000 de plus que le Territoire dit T2 qui se situent tous deux au sud du département des Hauts-de-Seine. La Ville de Puteaux compterait pour à peine 8% de la population. Manifestement l’exigence de proximité, censée être au cœur de l’institution des territoires, est totalement occultée.

A cet égard, on ne peut que s’étonner que le trio de villes formant l’agglomération Cœur de Seine soit rattaché à La Défense et non au futur territoire T3 qui recouvrira « GPSO ». Il apparaît objectivement que ce choix ne répond à aucun des 3 critères rappelés en préambule. Quel lien économique ces villes entretiennent-elles avec La Défense alors qu’on sait qu’elles sont bien plus tournées vers GPSO ? Quel bassin de vie forment-elles avec Puteaux, Nanterre, La Garenne-Colombes ou Courbevoie ? La logique d’équilibre et d’homogénéité des territoires justifie amplement et à elle seule que les 3 villes formant l’agglomération de Cœur de Seine rejoignent « GPSO » qui ne compte que 314 621 habitants !

En proposant un tel regroupement de 11 villes au sein de la Métropole du Grand Paris, le Gouvernement fait le choix :

  • du lissage par le bas des services proposés à la population,
  • de la hausse de la fiscalité des ménages et des entreprises (ex. forte augmentation de la TEOM et de la CFE),
  • de la perte d’attractivité du pôle de La Défense,
  • de l’éloignement des citoyens des centres de décision,
  • de la bureaucratie avec une nouvelle administration à créer   qui   nécessitera la mobilisation de lourds moyens en ressources et personnels pour fonctionner,
  • de l’empilement des strates administratives avec une strate supplémentaire que nos citoyens devront financer par leurs impôts sans aucun bénéfice,
  • de la perte massive de ressources financières,
  • du désengagement toujours plus fort de l’Etat.

Cette perspective n’est pas acceptable. Elle va à rencontre des valeurs démocratiques qui mettent au premier plan l’esprit d’initiative, le dynamisme local et le lien de confiance plutôt que la centralisation, la technocratie et les lourdeurs administratives.

Seul un territoire plus resserré autour de La Défense garantirait aux Putéoliens la possibilité de peser demain encore sur leur avenir et limiterait la pression fiscale que leur promet le Gouvernement avec la Métropole du Grand Paris, véritable « mastodonte » bureaucratique.

Pour l’ensemble de ces raisons, il est proposé au conseil municipal de rendre un avis défavorable au projet de décret fixant le périmètre et le siège d’un établissement public territorial composant la métropole du Grand Paris.

Page 15 sur 24

Francis Poézévara 2015 - Tous droits réservés