Suite de mon intervention sur les priorités 2016 de la Mairie de Puteaux, concernant l’éducation.
Partie 4 : Education
Le rapport :
Mon intervention :
Nous sommes toujours prompts à dénoncer les absurdités de votre politique scolaire. La manière désastreuse dont vous avez détourné la réforme des rythmes scolaires, faisant des enfants putéoliens vos premières victimes, nous en donne régulièrement l’occasion. C’est pourquoi je souhaite insister ce soir sur un point positif, véritablement positif, présenté dans vos priorités : la construction d’une nouvelle école.
Je ne parle pas de celle qui va s’installer dans le quartier des Bergères. Non, celle-là va simplement permettre d’accueillir les enfants des milliers de nouveaux habitants qui rejoindront bientôt le quartier. Je parle de l’école du bas de Puteaux. Vous m’en voyez ravi. Depuis plusieurs années, nous déplorons les conditions d’accueil des enfants dans les établissements surchargés de la ville, et réclamons la construction d’une nouvelle école pour les décharger. Tout vient à point à qui sait attendre, je croise les doigts pour que l’ouverture annoncée à la rentrée 2018 soit respectée.
Bien sûr, ce n’est pas suffisant, et il faudrait revoir de fond en comble le projet éducatif territorial comme nous vous en faisions la remarque l’année passée, mais je préfère encourager vos bonnes initiatives.
Focus sur : la réforme des rythmes scolaires à Puteaux
Comme vous pouvez l’entendre dans la vidéo, j’accuse Mme Ceccaldi d’avoir détourné la réforme des rythmes scolaires. De quoi parle-t-on ?
La réforme des rythmes scolaires visait à adapter le temps scolaire au rythme de vie des enfants. Pour cela, les journées d’école devaient être raccourcies et les semaines allongées : ainsi, les enfants bénéficient d’un emploi du temps plus régulier, qui permet un équilibre entre repos et école. Et cela fonctionne : ainsi, à Paris par exemple, 81% des familles sont satisfaites de la nouvelle organisation.
A Puteaux, comme je l’avais dénoncé dès 2014, la mise en place de cette réforme se passe beaucoup moins bien. Et pour cause : la Mairie a obtenu des dérogations, normalement réservées aux communes en difficulté, pour passer outre les recommandations des experts. Elle a donc fait l’inverse de ce qui était recommandé : les journées sont toujours très intenses, et le déséquilibre hebdomadaire a été renforcé. Paradoxalement, les enfants ont un week-end plus long qu’auparavant (ils ne travaillent pas le vendredi après-midi), et leur semaine à l’école est donc encore plus dense ! Les enfants sont donc beaucoup plus fatigués, certains instituteurs ayant même besoin d’instaurer des temps de sieste en début d’après-midi en élémentaire.
Mme Ceccaldi-Raynaud a beau jeu d’invoquer la responsabilité du “gouvernement socialiste” : elle est bien la seule responsable de cette situation. Si elle avait appliqué la réforme sans demander de dérogation, Puteaux serait dans la même situation que Paris, avec une grande majorité de parents satisfaits, et, surtout, des enfants dont le bien-être serait respecté !
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