Retrouvez ci-dessous la tribune de l’opposition du Puteaux Infos de septembre, que j’ai rédigée au nom du groupe Le Rassemblement.
En 2005, lorsque Joëlle Ceccaldi-Raynaud accède au pouvoir, la ville de Puteaux dispose de plus de 250 millions d’euros d’épargne. Grâce à elle, pendant dix ans, la maire va maintenir l’illusion d’une gestion saine de la ville ; ce mensonge lui assurera d’être réélue.
Cette année, ce qui devait arriver arriva : la totalité des 250 millions d’euros a été dépensée. Mme Ceccaldi-Raynaud n’a pas été en mesure d’anticiper ce tournant budgétaire, son adjoint à la finance, Vincent Franchi (son fils), étant lui-même tout à fait dépassé par les événements.
Voici donc Mme la Maire et son fils obligés de limiter des dépenses pourtant indispensables afin de préserver leur système de distribution clientéliste.
Dans un premier temps, il a été décidé d’augmenter tous les tarifs. Les exemples sont légions :
- Puteaux Plage : prix de l’entrée multiplié par deux, animations devenues payantes,
- Les activités sportives et culturelles : prix multipliés par 2 ou 3 selon les activités pour les non-résidents, hausses de 30 à 50% sur les dernières années pour les Putéoliens,
- L’île de Puteaux : accès devenu payant les dimanches d’été,
- La fête des associations : entrée à 5€ (!), ce qui a entraîné une chute de sa fréquentation,
- Sans parler des tarifs des activités périscolaires, payantes (jusqu’à 58 euros/mois et par enfant) alors que les villes voisines les proposent gratuitement.
Chaque famille paiera donc cette année plusieurs centaines d’euros supplémentaires. Et ce, alors que Puteaux reste la ville la plus riche de France grâce à la manne de la Défense.
Tant que le népotisme aura le dessus sur la compétence, et que Vincent Franchi, le maire-adjoint aux Finances, n’aura pas été remplacé par une personne capable, il y a malheureusement peu de chance pour que la situation évolue positivement.
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